Les besoins d’Airbus en recrutement sont toujours aussi importants. L’avionneur européen a annoncé qu’il espérait recruter 13 000 personnes en 2023 dans le monde, un volume aussi élevé que celui 2022. Il a en effet à la fois besoin d’accompagner l’augmentation des cadences sur ses différents programmes, et notamment sur le programme A320neo, et de s’adapter aux évolutions de l’industrie qui accompagnent le développement de l’aviation du futur.
Sur ces 13 000 recrutements, 9 000 seront réalisés en Europe et un tiers s’adressent aux jeunes diplômés. Plus de la moitié (7 000 postes) feront l’objet de créations de postes, le reste portant sur le remplacement de personnes qui quittent le groupe.
Les besoins concernent tous les secteurs, les métiers techniques et liés à la production en premier lieu. Mais Airbus recherche également des talents dans de nouveaux domaines, qui doivent accompagner la transition du groupe et de l’aviation vers un modèle plus durable, par exemple dans l’énergie, la cybersécurité ou encore le numérique.
Les besoins très importants d’Airbus font écho à la situation générale dans l’industrie aéronautique. Si Airbus a une marque employeur très attractive qui facilite la recherche, ce n’est pas forcément le cas de la multitude de PME et ETI qui composent le tissu industriel et qui sont souvent à la peine pour recruter. Après deux années de crise où les sociétés ont dû réduire les effectifs en tentant malgré tout de conserver les compétences, elles ont elles aussi besoin de recruter de façon massive cette année, entre 15 000 et 16 000 personnes selon les estimations du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), un volume équivalent à 2022.