Alors que la congestion était déjà une dure réalité dans les aéroports d’Atatürk et de Sabiha Gökçen, Istanbul a décidé de se doter d’un nouvel aéroport, appelé à remplacer complètement celui d’Atatürk. Un projet pharaonique, l’un des plus ambitieux de la Turquie, dont la première phase doit être inaugurée au premier semestre 2018.
Situé à 35 km au nord du centre ville d’Istanbul, sur la partie européenne, cet aéroport sera initialement doté d’un terminal couvrant une surface de 1,3 million de m², capable d’accueillir 90 millions de passagers annuels, et entouré de trois pistes. Les travaux de construction ont débuté il y a tout juste un an. Il abritera 100 000 m² de boutiques et restaurants, ainsi qu’une zone duty free de 53 000 m².
Le projet comporte quatre phases qui verront la construction progressive de trois autres pistes, avec les taxiways nécessaires, et deux terminaux d’ici 2028. Si elles sont mises en oeuvre, elles porteront les capacités de l’aéroport à 200 millions de passagers annuels.
La plateforme ne sera pas isolée. Un projet de cité aéroportuaire l’accompagne, qui planifie la construction de bureaux, d’hôtels, de centres médicaux, de conférences, de mosquées…