Selon plusieurs médias, c’est Sagem qui remporterait finalement la compétition concernant les futurs drones tactiques de l’armée de terre, au détriment du Watchkeeper de Thales. Contactés, ni la DGA ni Sagem n’ont souhaité confirmer ou infirmer cette annonce.
Le marché n’a pas fait l’objet d’un appel d’offres à proprement parler, la DGA ayant contacté directement les industriels concernés. « La compétition est lancée », avait déclaré le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon en octobre 2014, lors d’une audition par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.
Il s’agit de remplacer les SDTI (système de drone tactique intérimaire) de l’armée de terre, des Sperwer, déjà fournis par Sagem. Le nouveau système devra être capable d’effectuer des missions ISR, en étant doté de capteurs COMINT (renseignement d’origine électromagnétique) et SIGINT (d’origine électronique).
Le contrat est estimé à 350 millions, mais doit encore être annoncé officiellement, probablement à l’issu d’un comité ministériel d’investissement (CMI), qui devrait se tenir début février. Il couvrirait la livraison de deux systèmes, soit 14 vecteurs aériens, d’ici 2019, conformément aux dispositions de la Loi de programmation militaire.