Suite à la fin de la coopération entre Raytheon et Leonardo dans le cadre de l’appel d’offres T-X fin janvier, l’industriel italien a annoncé ce 8 février vouloir rester dans la compétition. Leonardo maintient donc le T-100 – variante du M-346 et motorisé par deux F124 d’Honeywell – dans la compétition, qui vise à doter l’US Air Force de 350 nouveaux avions d’entraînement à l’horizon 2024.
Pour ce faire, l’avionneur va impliquer sa filiale américaine Leonardo DRS en tant que maître d’oeuvre du projet. Le PDG de Leonardo DRS n’est autre que Bill Lynn, ancien sous-secrétaire d’État à la Défense entre 1997et 2001 et secrétaire général adjoint à la Défense de 2009 à 2011.
Le contrat T-X devrait être attribué en 2017, le programme lancé officiellement le 30 décembre 2016 est évalué à 16,3 milliards d’euros. Leonardo est en compétition face à deux consortiums, Boeing et Saab qui présentent le T-X et Lockheed Martin et KAI, qui misent sur une variante du T-50A. Northrop Grumman s’est retiré de l’appel d’offres le 1er février dernier.