Le gouvernement belge a récemment publié l’appel à proposition envoyé à cinq concurrents pour remplacer l’actuelle flotte de 54 F-16 par 34 nouveaux avions de combat. Le Rafale, l’Eurofighter, le Gripen, le F/A-18 Super Hornet et le F-35 sont entrés dans une compétition pour un contrat estimé à 3,59 milliards d’euros.
Les industriels auront jusqu’à l’automne afin de répondre à un questionnaire détaillé concernant les capacités de leurs avions et devront soumettre leurs propositions chiffrées pour février 2018, avant le début du processus de décision mi-2018. La pondération des critères de sélection prévoit que le coût total de l’acquisition comptera pour 33% de la décision, l’efficacité de la mission pour 21%, la coopération militaire et les partenariats pour 16%, le reste étant réparti entre la charge MCO, l’employabilité (6% respectivement), le potentiel d’évolutions (8%) et la protection des intérêts de sécurité (10%).
Les livraisons sont prévues entre 2023 et 2030, à raison de quatre à cinq appareils par an. Une capacité opérationnelle basique est attendue à la mi-2025 pour les missions de QRA (Quick reaction alert), la capacité opérationnelle initiale devrait intervenir deux années plus tard, la pleine capacité opérationnelle devrait quant à elle être prononcée fin 2030.
L’appel à proposition indique par ailleurs que les avions de combat devront être capables d’effectuer des missions de police du ciel (deux avions disponibles 24h/24 et 7j/7), mais aussi d’être déployés en opérations extérieurs sur la longue durée (six avions). Le document prévoit un volume de 7950 heures de vol par an, soit 240 heures de vol par avion en moyenne, avec la possibilité de pousser jusqu’à 9 150 heures de vol en cas d’opérations extérieure, avec un taux de disponibilité visé à 70% de la flotte.
La durée de vie du programme d’acquisition court jusqu’à 2058.