Avant de publier ses comptes du deuxième trimestre le 27 juillet, Boeing a prévenu qu’il allait y inscrire plus de deux milliards de dollars de charges exceptionnelles. Celles-ci sont liées à des décisions prises sur les programmes 787, 747-8 et KC-46.
En ce qui concerne le Dreamliner, l’avionneur a décidé de ne pas investir dans le réaménagement et la vente des deux derniers appareils d’essais. Les coûts associés à ces appareils ont été reclassifiés en dépenses de R&D, engendrant une charge de 847 millions de dollars. Produits en 2009, ils ont cumulés à eux deux plus de 6 700 heures d’essais.
Le choix de réduire les cadences de production du 747-8 à partir du mois de septembre pour atteindre 0,5 appareil par mois en 2019 va peser 814 millions de dollars sur les comptes du trimestre. Outre la baisse de production, Boeing estime que la valeur des prochains appareils va s’éroder.
Enfin, le KC-46 va demander une provision de 393 millions de dollars en raison du glissement de calendrier, des retards dans le processus de certification et des défis techniques.