A partir du 1er juillet, le destin de la famille CSeries sera entre les mains d’Airbus. L’avionneur européen a en effet conclu son partenariat avec Bombardier et Investissement Québec, qui lui permet de prendre une participation majoritaire dans la Société en commandite Avions CSeries (SCACS). Toutes les autorisations réglementaires ayant été obtenues, le partenariat entrera en vigueur le 1er juillet.
Comme annoncé lors de l’officialisation du rapprochement en octobre 2017, le siège de la SCACS, l’équipe dirigeante, la principale chaîne d’assemblage principale et le soutien à la chaîne d’approvisionnement resteront à Mirabel, au Québec. Et comme prévu depuis, l’établissement d’une seconde ligne d’assemblage à Mobile, en Alabama, est confirmée.
Airbus et Bombardier estiment en effet sa construction justifiée. Naturellement, les cadences de production doivent augmenter durant les prochaines années. Elles devraient doubler dès 2018 (dix-sept appareils ont été produits en 2017) et le programme va devoir suivre la croissance du carnet de commandes, avec l’arrivée des 75 CS100 de Delta Air Lines en production et le nouvel engagement d’airBaltic pour cinquante CS300.
Par ailleurs, les deux avionneurs s’attendent à de nouvelles commandes, le programme allant désormais bénéficier de la portée mondiale et de l’expertise d’Airbus. « Avec cet accord de partenariat et les performances de ces avions largement éprouvés en service, les parties s’attendent à une demande accrue », indiquent les partenaires dans leur communiqué. D’autant que le marché des appareils de 100 à 150 places est estimé à 6 000 appareils dans les vingt prochaines années.
Cette gamme d’appareils est bien placée pour conquérir une large part du marché de 6000 avions dont les sociétés estiment avoir besoin au cours des 20 prochaines années.