L’arrivée d’un A380 dans la flotte d’Hi Fly était un événement en soi. Sa présentation au salon de Farnborough aussi. Alors Paulo Mirpuri, le président de la compagnie portugaise, en a profité pour faire de l’appareil le porteur d’un message qui tient à coeur à la fondation qu’il préside : la sauvegarde des récifs coralliens et plus généralement des océans. L’intérêt qu’a suscité l’appareil à son arrivée en Grande-Bretagne prouve que le message est passé.
Hi Fly est la quatorzième compagnie mondiale à intégrer l’A380 à sa flotte. Exploitant actuellement une flotte de douze Airbus (un A321, quatre A330 avec des commandes pour deux A330neo et sept A340), elle crée pour elle et pour l’industrie un nouveau business model. Elle attend deux exemplaires de l’A380, tous deux faisant partie des premiers appareils produits pour et exploités par Singapore Airlines. Pour le moment, seul 9H-MIP (détenu par Doric et loué pour six ans à Hi Fly) a intégré la flotte, le second appareil ne sera pas disponible avant le mois d’avril 2019.
Lors d’une conférence de presse tenue dans le chalet d’Airbus, Paulo Mirpuri a expliqué que la disponibilité de cet appareil sur le marché du leasing avait éveillé l’intérêt de beaucoup d’acteurs, aussi bien de compagnies qui veulent tester l’A380 que d’autres qui pourraient l’utiliser en remplacement d’un appareil immobilisé pour des opérations de maintenance. L’identité de son premier client pourrait être révélée dans les prochains jours.
L’A380 d’Hi Fly sera exposé sur le statique de Farnborough jusqu’au 22 juillet. Sa livrée « Save the coral reefs » est divisée en deux parties : à babord, un océan terne avec des coraux morts, à tribord, un récif plein de vie dans une eau turquoise. Elle a été réalisée par AkzoNobel.
« Une grande cause exige une grande réponse et maintenant, le plus grand avion commercial de la planète portera ce grand message dans le monde entier », a déclaré Paulo Mirpuri.
© Hi Fly