Le gouvernement australien a confirmé le 24 mars que les débris retrouvés au Mozambique provenaient « très probablement » du MH370. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Transports Darren Chester en annonçant que l’analyse des deux éléments était achevée et qu’ils correspondaient aux pièces d’un Boeing 777 de Malaysia Airlines.
« L’analyse a conclu qu’il était quasiment certain que les débris viennent du MH370 », a-t-il affirmé. Il a ajouté que « le fait que de tels débris avaient été retrouvés sur la côte est de l’Afrique est cohérent avec les modèles de courant dressés par CSIRO et nous confortent dans nos recherches dans le sud de l’Océan Indien. »
Le bureau d’enquête australien ATSB avait reçu les débris le 20 mars et les a examinés avec le concours de Boeing, de la National Australian University et de l’institut de géosciences australien – qui a notamment examiné la faune visible puis récupéré et analysé les éléments organiques invisibles à l’oeil nu.
Il a également saisi l’occasion de la survenue de ce nouvel élément dans l’enquête pour informer qu’une zone sous-marine de 95 000 km² avait été examinée par les équipes de recherches et qu’il restait 25 000 km² à couvrir, ce qui devrait être fait d’ici le milieu de l’année. Les différents gouvernements impliqués se sont accordés sur le fait que la zone de recherches ne serait pas étendue si l’épave n’était pas retrouvée.