A la suite d’informations publiées dans les médias britanniques, Flybe a confirmé que Virgin Atlantic faisait partie de ses interlocuteurs dans le cadre de son rachat. Elle indique toutefois que la compagnie de Richard Branson n’est pas la seule avec laquelle elle discute et que rien n’assurait que cela débouche sur une offre.
L’intérêt de Flybe pour Virgin Atlantic réside notamment dans les slots que la compagnie possède à l’aéroport de Londres Heathrow. Bien qu’elles soient déjà liées par un accord de partage de codes, Virgin pourrait également profiter davantage de son réseau régional pour alimenter ses vols long-courrier. Autant d’aspirations qu’elle a depuis plusieurs années puisque les mêmes raisons l’avaient motivée à envisager le rachat de bmi lorsque celle-ci a été mise en vente en 2012 puis à lancer feue Little Red en 2013. A ce stade, Virgin souligne qu’elle étudie toutes les options, d’un accord commercial renforcé à une acquisition.
Flybe a annoncé l’ouverture d’un processus formel de vente le 14 novembre dernier après avoir publié plusieurs avertissements sur résultats. Malgré les mesures qu’elle a prises pour réduire ses coûts et ses capacités, la compagnie régionale n’a pas réussi à redresser suffisamment la barre pour faire face seule et sereinement à la menace du Brexit, à la baisse de la demande pour ses liaisons régionales et aux fluctuations des prix du carburant et des taux de change. En parallèle de sa mise en vente, elle a pris d’autres mesures de rationalisation, qui touchent notamment sa flotte (qui doit passer à 70 appareils d’ici 2020-2021 et va voir la sortie des E195).
La compagnie Stobart Air ferait également partie des acheteurs potentiels. EasyJet a quant à elle indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de présenter une offre.