Le ciel s’ouvre en Corée du Sud. Après avoir ouvert la route vers Oulan-Bator à la concurrence, le ministère des Transports a octroyé des licences opérationnelles à trois nouvelles compagnies low-cost : Aero K, Fly Gangwon et Air Premia. Ayant rempli les conditions de capitalisation, compétences des dirigeants et de flotte, elles doivent désormais soumettre leur demande de certificat de transporteur aérien d’ici l’année prochaine et démarrer leurs opérations d’ici deux ans.
Air Premia, basée à Séoul Incheon, est celle qui a le plus fait parler d’elle jusqu’à présent. Elle avait indiqué en février qu’elle allait lancer ses opérations avec des Boeing 787-9 en septembre 2020, qu’elle avait pour cela signé des lettres d’intention avec plusieurs lessors lui assurant la livraison de cinq appareils et qu’elle prévoyait d’en intégrer deux par an sur cinq ans.
Le ministère indique que le plan présenté se basait sur une flotte de sept appareils en 2022. Il souligne que la stratégie de différenciation de la compagnie s’appuie sur ses destinations – en Asie dans sa première phase mais surtout aux Etats-Unis et au Canada dans une seconde phase – et sur son produit, qui proposera une classe Premium Economy.
Le problème de la différenciation était ce qui avait valu à Aero K de voir sa première demande de licence opérationnelle rejetée. La future compagnie low-cost sera basée à Cheongju et prévoit la desserte de onze routes, vers le Japon, la Chine et le Vietnam notamment, avec une flotte de six A320 d’ici 2022.
Fly Gangwon a quant à elle choisi de baser ses opérations à Yangyang. Elle souhaite exploiter une flotte de neuf Boeing 737-800 d’ici 2022, qui permettront de constituer un réseau de vingt-cinq routes, notamment vers la Chine, le Japon et les Philippines. Elle aussi avait vu sa première demande rejetée.