Comme prévu, le dernier vol de la compagnie aérienne CSA Czech Airlines a été opéré le 26 octobre entre Roissy CDG et l’aéroport Václav Havel de Prague, marquant un point final à l’une des cinq plus anciennes compagnies aériennes au monde. La compagnie aérienne tchèque avait en effet été fondée en 1923.
À partir de maintenant, sa maison mère Smartwings prend le contrôle de tous les vols de la compagnie en imposant son propre code IATA « QS », une réorganisation destinée à simplifier ses opérations et à dégager des synergies supplémentaires. Le code « OK » disparaît, mais les deux derniers appareils opérés par CSA, des Airbus A320, garderont encore leur identité visuelle.
Les passagers conservent également l’accès à tous les itinéraires et canaux de réservation existants, y compris via site Internet de CSA Czech Airlines. En revanche, le transporteur quitte de fait Skyteam, avec tous les bénéfices qui étaient proposés par l’alliance mondiale à ses passagers.
La marque CSA va cependant subsister, restant une société holding pour le groupe aérien tchèque. De plus, les futurs Airbus A220 resteront sous l’identité visuelle de CSA, l’ancienne compagnie aérienne tchèque ayant signé un contrat avec Air Lease Corporation (ALC) l’année dernière pour lui louer quatre Airbus A220-300. La compagnie low-cost Smartwings n’exploite quant à elle que des Boeing 737NG (29 exemplaires) et des 737 MAX (10).
CSA Czech Airlines n’était que l’ombre d’elle-même après la pandémie, ayant considérablement réduit sa flotte et son réseau. Elle n’assurait plus que des vols réguliers vers Roissy CDG et Madrid depuis sa base de Prague. Depuis plus d’une décennie, CSA était notamment victime d’une concurrence acharnée des compagnies low-cost en Europe de l’Est, en particulier de la part des géants Ryanair et Wizz Air.