La menace planait depuis trop longtemps. A la suite de l’échec de ses deux projets de fusion avec Frontier puis avec JetBlue, Spirit Airlines a dû se résoudre à se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, dans le cadre d’une procédure simplifiée, moins contraignante que la version standard. Elle espère en sortir dès le premier trimestre 2025.
Un accord de soutien à la restructuration a en effet déjà été signé par une très large majorité des détenteurs d’obligations de la compagnie ultra-low-cost. Ils se sont engagés à investir 350 millions de dollars en capital pour réaliser une opération de désendettement et 300 millions de dollars en financement de débiteur en possession. Spirit Airlines compte ainsi réduire sa dette et accroître sa flexibilité pour pouvoir retrouver la voie de la croissance et accélérer ses investissements.
« Cette série de transactions renforcera considérablement notre bilan et positionnera Spirit pour l’avenir tout en continuant à mettre en oeuvre nos initiatives stratégiques visant à transformer l’expérience de nos invités, en leur offrant de nouvelles options de voyage améliorées, une plus grande valeur et une plus grande flexibilité », résume Ted Christie, président-directeur général de Spirit, qui voit dans le soutien de ses créanciers un « vote de confiance » en son plan de redressement.
Durant le processus de restructuration, les opérations et les ventes se poursuivent normalement.