Dans le cadre de la transition vers une aviation décarbonée, le gouvernement a décidé d’installer un observatoire de l’aviation durable (OAD). Il a été mis en place le 10 décembre par Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports.
Cet observatoire doit recenser et mettre à la disposition du public les études sur l’impact du transport aérien sur le dérèglement climatique, ainsi que les efforts fournis par le secteur pour limiter cet impact, permettant de rendre plus objectif le débat sur ce sujet. Il a également vocation à proposer des hypothèses pour alimenter les modélisations et mettre en avant les actions de la France en faveur de la décarbonation.
Se voulant un lieu favorisant le dialogue, il est composé de deux « chambres ». Un collège de représentants définira et mènera le programme de travail. Il est composé d’acteurs académiques et d’instituts de recherche (Académie de l’Air et de l’Espace, ONERA, Supaéro, Chaire Pégase, ENAC, ENAC Alumni, IFP Energies nouvelles…), d’administrations (dont la DGAC), d’agences (EASA et ADEME), de parlementaires (Vincent Capo-Canellas, Mickaël Nogal, Zivka Park), d’entreprises (ADP, Airbus, Air France, Safran, Thalès), de fédérations françaises et européennes (Gifas, FNAM, UAF, A4E…) et d’ONG.
Ce collège travaillera en accord avec un comité d’experts indépendants, qui proposera des thèmes de travail et sera chargé de rendre des avis sur les études produites par l’observatoire. Parmi eux se trouvent le climatologue Olivier Boucher (Institut Pierre-Simon Laplace Economie industrielle), l’économiste Emmanuel Combe (président de l’Autorité de la concurrence), l’ingénieur Jean-Philippe Héraud (IFP Energies nouvelles), Jean-Paul Hertemann (ancien PDG de Safran) ou encore Jean-Michel Vernhes (ancien président de l’UAF).
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