• Login
S'ABONNER
Le Journal de l'Aviation
  • Industrie aéronautique
  • Transport aérien
  • MRO & Support
  • Défense & Espace
  • Emploi & Formation
No Result
View All Result
Le Journal de l'Aviation
  • Industrie aéronautique
  • Transport aérien
  • MRO & Support
  • Défense & Espace
  • Emploi & Formation
No Result
View All Result
Le Journal de l'Aviation
 

Le Journal de l'Aviation » Industrie aéronautique » Avec PureFlyt, Thales passe au FMS connecté

Avec PureFlyt, Thales passe au FMS connecté

Léo Barnier Léo Barnier
28 juin 2019
dans Industrie aéronautique
Temps de lecture : 4 mins read
© Thales

© Thales

Partager sur FacebookPartager sur XPartager sur Linkedin

Lors du salon du Bourget, Thales dévoilait sa nouvelle avionique FlytX ainsi que son adaptation militaire ICDS pour le futur H160M Guépard des forces françaises. En parallèle, le groupe français travaille également sur un nouveau système de gestion de vol (FMS) baptisé PureFlyt. Cet équipement de nouvelle génération, complémentaire de FlytX, doit consacrer l’ouverture de l’avionique à la connectivité vers le monde ouvert.

Lors d’une présentation en avant-première de FlytX et PureFlyt, Vincent Megaides, vice-président en charge de la stratégie avionique, évoquait les quatre piliers de la transformation numérique de Thales : la connectivité, les mégadonnées (big data), l’intelligence artificielle et la cybersécurité : « Ces quatre grandes technologies infusent à travers les grands métiers de l’écosystème de Thales. Elles apportent du lien en permettant de mieux partager les données et de manière plus sécurisée, de faire des corrélations entre des données hétérogènes et d’offrir de nouveaux services qui permettront à terme de décloisonner les différents métiers. »

C’est cette logique qui prévaut aujourd’hui dans PureFlyt. Thales veut ainsi continuer à progresser sur les fonctions avioniques traditionnelles, avec une puissance de calcul accrue et l’apport de l’IA, ou encore une meilleure utilisation des données. Autant d’éléments qui vont permettre à ce nouveau FMS d’améliorer l’efficacité des vols en proposant de nouvelles fonctionnalités comme la gestion active de trajectoire et les trajectoires 4D, les profils de vol actifs optimisés et le calcul prédictif pour réaliser des approches en descente continue (CDA), l’utilisation des capacités d’approches satellitaires, etc…

Et PureFlyt se veut aussi connecté, avec pour la première fois des interactions avec le monde ouvert à travers les sacoches de vol électroniques (EFB) ou directement à travers des équipements électroniques personnels. « Les tablettes numériques sont devenues l’un des moyens privilégiés du pilote pour faire sa préparation stratégique du vol, y compris durant le vol pour les long-courriers », explique Christophe Picco, responsable marketing pour la connectivité.

Connexion entre deux mondes

L’objectif est d’abord de pouvoir bénéficier du travail réalisé en amont par le pilote pour préparer son vol sur une application dédiée en connectant sa tablette directement au FMS. Le plan de vol sera alors chargé et affiché dans le FMS sans passer par un fastidieux travail de ressaisie. Une fois vérifié par l’équipage, il pourra être sélectionné comme plan de vol principal.

Les avantages semblent évident, mais les risques aussi. Cette connexion ouvre une brèche dans un monde avionique jusque-là relativement clos et très contrôlé. Comme le dit Vincent Megaides, « tout l’enjeu pour nous, c’est d’arriver à permettre au pilote d’utiliser ces outils issus du monde ouvert qui bénéficient pleinement de la connectivité et d’insérer de manière entièrement sécurisée les données qui en résultent dans un monde avionique de très haute sûreté ».

Cela devrait passer d’abord par un « sas unidirectionnel » où seront chargées les données venues de l’extérieur. Le FMS pourra alors vérifier l’intégrité et la cohérence des données avant de les intégrer pleinement. Le contrôle des pilotes viendra s’y superposer.

Ce contrôle est d’autant plus nécessaire que Thales veut pouvoir pleinement bénéficier de la connectivité. Tout d’abord avec l’intégration au sol de données météorologiques ou de trafic dans l’application de préparation de vol. Et ensuite – sans doute à plus long terme – la récupération et l’intégration de ces données pendant le vol afin d’ajuster la trajectoire en conséquence. PureFlyt avancerait ainsi vers de la connectivité continue.

Et l’électronicien compte bien aller plus loin. Il a retenu le principe d’une architecture modulaire, capable d’intégrer les futures innovations. PureFlyt pourrait aller ainsi vers des échanges bidirectionnels, avec l’envoi d’informations météorologiques vers le sol et les autres avions en vol, puis la fusion de données pour optimiser encore les trajectoires.

Développement en cours

Avant d’y arriver, il faudra s’assurer pour Thales que toutes les conditions de sécurité et de cybersécurité sont respectées (sachant que les menaces évoluent très vite). Il faudra aussi s’assurer que l’écosystème est apte à prendre en charge ces échanges accrus de données. Pour l’instant, la connectivité au niveau du cockpit ne passe que par les systèmes Inmarsat et Iridium en bande L. Celle-ci n’offre pas le débit ou les faibles coûts des bandes Ku et Ka utilisées en cabine, mais elle est la seule à garantir la robustesse et la continuité du service nécessaire.

Pour l’instant PureFlyt est encore en phase de développement et de certification. Il devrait être disponible en même temps que l’avionique FlytX, à l’horizon 2022. Il devrait alors être proposé aussi bien pour des avions commerciaux que d’affaires, voire militaires. De même, il sera disponible pour des appareils neufs et en rétrofit. Cela semble en tout cas intéresser Airbus avec qui des discussions sont en cours pour équiper l’ensemble de ses appareils.

Mots clés : Bourget 2019Thales

À lire également

Image © Embraer
Avions militaires

La République tchèque signe le contrat d’acquisition de ses deux Embraer KC-390

25 octobre 2024
ALERTAVIA

Safran révise à la hausse sa profitabilité pour 2024

25 octobre 2024
ALERTAVIA

Le premier Airbus A350-1000 d’Ethiopian livré en novembre

25 octobre 2024
Le programme 787 est le seul programme de la division Aviation Commerciale à fonctionner normalement actuellement. L'augmentation des cadences de production est en cours et devrait permettre de passer de quatre à cinq appareils produits par mois d'ici la fin de l'année. © Boeing
Avions commerciaux

La grève continue et les résultats plongent chez Boeing

24 octobre 2024
© Business France
Industrie aéronautique

Business France présente son livre blanc sur l’avion bas carbone

24 octobre 2024
ALERTAVIA

GE Aerospace annonce une baisse des livraisons de moteurs LEAP pour cette année

23 octobre 2024
Photo © Iberia Mantenimiento
Maintenance moteur

MRO : Iberia Maintenance peut désormais intervenir sur le GTF de Pratt & Whitney

22 octobre 2024
Photo © Le Journal de l'Aviation - tous droits réservés
Avions d'affaires

La demande de jets d’affaires neufs restera forte durant les 10 prochaines années

21 octobre 2024

Le Livre Blanc

© Flughafen München

Téléchargez le nouveau livre blanc « Où exporter en 2025 ? » pour les entreprises aéronautiques et spatiales

BUSINESS FRANCE
TEST

L'actualité aéronautique en continu

TAP M&E se lance dans la maintenance des moteurs LEAP-1A

28 octobre 2024

airBaltic met fin à ses opérations ACMI-in

28 octobre 2024

Les compagnies AirAsia affichent de solides performances au 3e trimestre

28 octobre 2024

Tarmac Aerosave se rapproche d’International Aerospace Coatings en Espagne et va recycler trois nouveaux Airbus A380 en France

28 octobre 2024

La République tchèque signe le contrat d’acquisition de ses deux Embraer KC-390

25 octobre 2024
ADVERTISEMENT

Les articles les plus lus

Photo © Tarmac Aerosave

Tarmac Aerosave se rapproche d’International Aerospace Coatings en Espagne et va recycler trois nouveaux Airbus A380 en France

28 octobre 2024

Safran Aircraft Engines fortement poussé par les services au troisième trimestre

25 octobre 2024
Photo © Le Journal de l'Aviation - tous droits réservés

La solution PREDICARE de Revima entre chez Asia Digital Engineering

24 octobre 2024
Le programme 787 est le seul programme de la division Aviation Commerciale à fonctionner normalement actuellement. L'augmentation des cadences de production est en cours et devrait permettre de passer de quatre à cinq appareils produits par mois d'ici la fin de l'année. © Boeing

La grève continue et les résultats plongent chez Boeing

24 octobre 2024
© Vueling

« Nous allons consolider en 2025 le programme de 2024 », Charlotte Dumesnil, directrice commerciale de Vueling

22 octobre 2024

TAP M&E se lance dans la maintenance des moteurs LEAP-1A

28 octobre 2024
  • Qui sommes-nous ?
  • Mentions légales
  • CGV
  • Politique de confidentialité
  • Cookies
<!--Publicité et autres services sur le site-->

Copyright © 2024 LE JOURNAL DE L'AVIATION - tous droits réservés - Le Journal de l'Aviation, média français de référence couvrant l'actualité de l'industrie aéronautique, l'aviation commerciale, l'aviation d'affaires, les services MRO et après-vente, le financement et la location d'aéronefs civils, l'aéronautique de défense et l'industrie spatiale. Toute reproduction, totale ou partielle et sous quelque forme ou support que ce soit, est interdite sans autorisation écrite spécifique du Journal de l’Aviation.

ESPACE ABONNÉ

Connectez-vous pour accéder à tous les articles payants du Journal de l'Aviation.

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
No Result
View All Result
  • Login
S'ABONNER
  • Industrie aéronautique
  • Transport aérien
  • MRO & Support
  • Défense & Espace
  • Emploi & Formation
  • Décarbonation de l’aviation
  • Les Éditos
  • Les Focus
  • Les Interviews
  • Les Reportages
  • Les Podcasts

Copyright © 2024 LE JOURNAL DE L'AVIATION - tous droits réservés - Le Journal de l'Aviation, média français de référence couvrant l'actualité de l'industrie aéronautique, l'aviation commerciale, l'aviation d'affaires, les services MRO et après-vente, le financement et la location d'aéronefs civils, l'aéronautique de défense et l'industrie spatiale. Toute reproduction, totale ou partielle et sous quelque forme ou support que ce soit, est interdite sans autorisation écrite spécifique du Journal de l’Aviation.

Ce site Internet utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Consultez notre Politique de confidentialité et notre Politique de cookies.