Akka va renforcer sa position aux Etats-Unis. La société d’ingénierie a finalisé l’acquisition de la société américaine PDS Tech, ayant obtenu l’approbation des autorités américaines pour la transaction. Elle annonce ainsi la création d’une « business unit North America » qui sera chargée de renforcer la position du groupe sur le marché porteur que sont les Etats-Unis dans l’ingénierie et la technologie.
Avec PDS Tech, Akka se dote d’une société réputée pour ses services d’ingénierie (distinguée par Boeing et Gulfstream notamment). Elle devrait réaliser un chiffre d’affaires de 300 millions de dollars en 2018, avec une croissance organique de 15%, et a une importante capacité de recrutement de 10 000 ingénieurs par an.
Akka s’implante par ailleurs sur un marché de la R&D très dynamique, d’une valeur évaluée à 295 milliards de dollars, appelée à doubler. La société explique en effet que la tendance à la concentration des fournisseurs s’accompagne d’un phénomène d’externalisation de l’ingénierie, dont la nouvelle business unit compte bien profiter un maximum. « Avec une croissance de 8% à près de 300 milliards de dollars en 2017, le marché américain de la R&D externalisée est trois fois plus important que ceux de la France et de l’Allemagne réunis », commente Cash Nickerson.
C’est lui, jusqu’alors président et directeur financier de PDS Tech, qui dirigera la division nord-américaine d’Akka. PDS Tech conservera sa marque, ses équipes et son modèle de recrutement. En revanche d’importantes synergies sont attendues, qui accéléreront son activité en y intégrant les clients d’Akka. Les premières ont déjà été mises en place avec une offre combinée qui élargit la collaboration avec Mitsubishi Aircraft Corporation et crée de nouvelles opportunités avec Boeing et Fincantieri.
Elles s’accompagneront d’autres rationalisations sur les coûts et les installations. Ainsi, Akka estime que la « Business Unit North America » dégagera une marge opérationnelle de 7% dès 2020 puis une rentabilité de 10% à partir de 2022.