Bombardier poursuit ses efforts pour relancer la plateforme CRJ. L’avionneur canadien a annoncé le 6 février le lancement d’un nouveau modèle, le CRJ550. L’appareil est basé sur la plateforme CRJ700 et doit être doté de son propre certificat de type mais sa nouveauté réside principalement en son nouvel aménagement cabine, qui abaisse sa capacité à 50 places.
Doté d’un poste de pilotage similaire à celui des autres modèles de la famille, le CRJ550 se différenciera essentiellement par son aménagement cabine en trois classes (affaires, Premium economy et classe économique) qui devrait permettre d’offrir plus d’espace pour les jambes et par la présence d’une station libre-service à l’avant, ce qui en fait un appareil clairement orienté vers les compagnies des Etats-Unis. Il est également doté d’un éclairage LED et pourra proposer une connexion Wi-Fi.
L’autre atout mis en avant par Bombardier est la capacité de stockage de bagages en cabine, qui sera accrue par la présence de quatre placards. Ainsi, la nécessité d’enregistrer son bagage à l’embarquement peut être éliminée, accélérant les procédures.
United Airlines a été présentée comme cliente de lancement, avec une commande de cinquante appareils. Les CRJ550 seront aménagés tels que les présente Bombardier, en configuration triclasse comptant dix fauteuils de classe affaires, vingt de Premium Economy et vingt de classe économique. Le premier devrait être livré dès le second semestre, sous réserve qu’il soit certifié par la FAA. La flotte sera opérée par GoJet, d’abord au départ de Chicago puis au départ de Newark également. L’objectif de United est de s’appuyer sur la configuration théoriquement plus confortable du CRJ550 pour offrir à ses passagers une expérience d’un niveau constant entre ses vols long-courrier et régionaux. Les CRJ550 lui permettront également d’augmenter le nombre de routes intérieures sur lesquelles elle pourra proposer un service Premium.
Fred Cromer, le président de Bombardier Avions commerciaux, souligne que le marché des avions régionaux de 50 places à remplacer en Amérique du nord est estimé à plus de 700 avions.
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