Airbus veut gagner en efficacité grâce à l’automatisation. L’avionneur européen a inauguré une nouvelle chaîne d’assemblage pour les structures de fuselage de ses monocouloirs à Hambourg, qui a été très automatisée. L’objectif est d’améliorer la qualité et la rapidité de la production, dans un contexte de montée en cadence. Airbus souligne qu’elle doit préfigurer « une évolution du système de production industrielle ». Elle a également pensée pour mieux prendre en compte les longues sections de l’A321LR.
Très automatisée et ayant recours à des technologies et des processus de pointe, elle compte notamment vingt robots, « huit qui percent et fraisent entre 1 100 et 2 400 trous par joint longitudinal » et douze qui « percent, fraisent, scellent et intègrent 3 000 rivets par joint orbital », assemblant les tronçons central et arrière du fuselage avec l’empennage. Ce système s’appelle Flextrack. Il est doté d’un système de positionnement automatique par mesure laser.
Un nouveau concept logistique a également été introduit dans la gestion des matériaux et des pièces, séparant la logistique et les niveaux de production et réduisant les délais. Quant au réapprovisionnement, il sera davantage axé sur la demande. Des véhicules autoguidés sillonneront par ailleurs les allées.
Ces installations doivent permettre à Airbus de se doter des outils industriels lui permettant de répondre à la demande très forte qui pèse sur sa famille A320. « Nous devons à présent tenir nos engagements à l’égard de nos clients, tout en préservant notre compétitivité globale », explique Michael Schoellhorn, Chief Operating Officer d’Airbus.