Norse Atlantic Airways annonce qu’elle vient de vivre un deuxième trimestre décevant. La compagnie norvégienne a en effet vu l’échec des discussions menées depuis plusieurs semaines avec un investisseur potentiel et subit des conditions de marché plus difficiles que prévu, qui ont un impact sur ses finances.
La low-cost a dû renoncer à une perspective d’investissement stratégique de la part d’un acteur qui envisageait de faire son entrée sur le marché des vols long-courrier, en investissant dans Norse et en construisant une collaboration. Après la signature d’un accord de principe avec la direction de l’investisseur sur les conditions du rapprochement, le conseil d’administration a renoncé à son projet de se lancer sur le long-courrier, mettant un terme à un projet qui aurait « permis aux deux sociétés de travailler plus étroitement ensemble au bénéfice de leurs opérations et de leurs clients ».
En parallèle, le trafic a continué d’augmenter fortement (+ 122 % au deuxième trimestre) plus rapidement que les capacités (+ 105 %), traduisant une amélioration du coefficient de remplissage. Cependant, les tarifs ont été moins élevés que prévu, ce qui n’a pas pu être totalement compensé par le haut niveau des recettes auxiliaires. Ceci a également pesé sur les liquidités de la compagnie, qui a dû lancer de nouvelles mesures pour les améliorer.
Norse indique également que les réservations pour juillet et août sont satisfaisantes mais interviennent plus tard, plus proches de la date de départ, ce qui retarde d’autant les rentrées de fonds. Tout n’est pas si noir : elle s’attend à ce que le troisième trimestre et plus généralement le second semestre soient rentables.