C’était l’élément marketing qui manquait depuis la mise en place effective de la Société en commandite Avions CSeries (CSALP) le 1er juillet.
Les deux membres de la famille d’avions moyen-courrier CSeries de Bombardier, désormais passée sous le contrôle d’Airbus, viennent d’être rebaptisés aujourd’hui à l’occasion d’une cérémonie organisée au centre de livraison de l’avionneur européen à Toulouse.
Un premier avion est d’ailleurs déjà sorti de l’atelier peinture, arborant sa nouvelle livrée, commune à l’intégralité de la gamme de l’avionneur européen. L’appareil en a profité pour faire un passage à basse altitude avant sa présentation officielle.
Les CS100 (100-130 places) et CS300 (130-160 places) deviennent ainsi respectivement les A220-100 et A220-300, venant ainsi compléter la gamme de monocouloirs déjà proposée par Airbus, à savoir les appareils de la famille A320/A320neo.
Il faut rappeler que les deux familles d’appareils ont de nombreux atouts en commun : motorisation dernier cri (PW1500G de Pratt & Whitney pour la famille A220), poste de pilotage tout écrans, commandes de vol électriques, cabine confortable pouvant accueillir des sièges de 18 à 19 pouces…
Les avions CSeries viennent d’ailleurs dès le départ avec des coffres à bagages de grande dimension ainsi qu’avec un éclairage à LED de type mood lighting, des éléments de cabine qui seront aussi bientôt disponibles sur la famille A320neo avec la généralisation d’Airspace. « C’est vraiment un Baby A350 », a déclaré Christine de Gagne, la directrice marketing cabine de CSALP.
Pour ce qui est des commandes et des livraisons, la famille CSeries de Bombardier totalise jusqu’à présent 402 appareils contractualisés et 38 avions en services (23 chez Swiss, 9 chez AirBaltic et 6 chez Korean Air), un nombre qu’entend bien faire fortement croître David Dufrenois, le directeur des ventes de CSALP.
Car selon lui, avec l’arrivée de la famille A220 au sein d’Airbus, l’objectif est des plus simples : rafler au moins la moitié des quelques 6 000 avions estimés pour ce segment de marché dans les 20 ans.