Certaines compagnies américaines pourraient prochainement être amenées à se séparer de leurs plus anciens Boeing 767 suite à l’émission d’une consigne de navigabilité (AD) par la FAA.
Cette consigne est effective à partir du 7 février prochain. À cette date, les opérateurs de 767-200 et -300 devront remplacer la cloison étanche arrière de leurs appareils avant qu’ils n’atteignent les 60 000 cycles, ou dans un délai de 36 mois suivant la date d’entrée en vigueur de l’AD, la date prise en compte étant la plus éloignée des deux, à partir du moment où ils ont déjà dépassé les 37 500 cycles.
La consigne fait suite à un Bulletin de Service diffusé par Boeing en août dernier suite à la constatation de criques de fatigue dans les joints radiaux de la cloison de pressurisation.
Selon la FAA, le coût du remplacement de la cloison arrière des 767 est estimé à 777 000 dollars par appareil, main d’oeuvre comprise. Il s’agit d’un coût non négligeable pour des appareils en fin de vie, sans compter le temps d’immobilisation nécessaire à l’opération.
Selon les calculs de la FAA, 86 appareils volant sous son registre sont concernés. Ils comprennent d’ailleurs logiquement certains 767 de United Airlines, la compagnie américaine alignant aujourd’hui 35 767-300ER livrés entre 1991 et 2000 (moyenne d’âge de près de 22 ans). Aucune décision concernant leur remplacement n’a d’ailleurs encore été annoncée par la grande compagnie basée à Chicago. À suivre…