Raytheon et Leonardo ont annoncé le 25 janvier avoir mis fin à leur partenariat dans le cadre du programme T-X, qui vise à doter l’US Air Force d’un nouvel avion d’entraînement à l’horizon 2024. Les deux industriels indiquent ne pas avoir réussi à trouver un accord commercial satisfaisant. Le consortium avait dévoilé en février 2016 son projet de présenter une variante du M-346, baptisée T-100 et motorisée par des F124 de Honeywell. Raytheon était allé plus loin en octobre en indiquant vouloir implanter la ligne d’assemblage final sur le site de Meridian dans le Mississipi.
Si Raytheon se retire du programme, Leonardo indique cependant pour sa part vouloir « évaluer la meilleure manière d’exploiter les capacités et le potentiel du T-100, dans l’intérêt de l’US Air Force ». Deux options se présentent à l’industriel : avancer « seul » dans la compétition ou trouver un autre partenaire industriel de premier plan aux États-Unis, avec une contrainte de délais assez forte, l’attribution du contrat étant prévue pour cette année.
L’appel d’offres pour remplacer les T-38C Talon de l’USAF par 350 avions de nouvelle génération a officiellement été lancé le 30 décembre dernier. Le programme est évalué à 16,3 milliards de dollars. Boeing et Saab ont fait voler leur premier prototype T-X en décembre, Lockheed Martin et KAI misent sur un dérivé du T-50A, tandis que Northrop Grumman développe un nouvel avion, provisoirement baptisé N400NT.