L’Agence américaine de défense antimissile (MDA) entend bien profiter de l’expertise de Raytheon en la matière. Elle a attribué, le 12 janvier, un contrat à l’électronicien américain pour tester les capacités radars de son Système de défense antimissile balistique (BMDS). Ce contrat court jusqu’en janvier 2023, avec une option pour une année supplémentaire. Son montant potentiel a été fixé à 642 millions de dollars.
A ce titre, Raytheon devra préparer et effectuer des essais au sol et en vol pour analyser la performance de multiples plateformes radars, pour chaque cas de figure prévu dans le plan directeur intégré conçu pour tester le BMDS.
Le travail portera également sur des activités de modélisation et de simulation de capteurs, avec l’interconnexion de matériels réels, pour valider le développement, l’intégration et la maintenance du Modèle de capteurs (OSM) et du Générateur de signaux (OSI) à architecture de systèmes ouverte.
Raytheon participe activement au BMDS avec la fourniture de plusieurs matériels. Le système de détection et de suivi du bouclier antimissile américain repose ainsi en partie sur son radar de surveillance AN/TPY-2, lors des phases de lancement puis d’ascension d’un missile balistique, ou encore par son impressionnant radar Sea-based X-band, plus gros radar en bande X du monde installé sur une plateforme flottante en coopération avec Boeing, pour le vol exoatmosphérique.
L’équipementier est aussi partie prenante de certains moyens d’interception comme le système de Défense à mi-parcours basé au sol (GMD) et son Véhicule de destruction exoatmosphérique (EKV).