La visite du président de la République Emmanuel Macron en Chine cette semaine a été l’occasion pour Airbus d’annoncer un nouvel approfondissement de sa coopération avec l’industrie chinoise. Ainsi, l’avionneur a annoncé la prochaine phase de développement de la ligne d’assemblage final de Tianjin, des accords commerciaux pour 160 appareils et un partenariat en vue de développer la production de carburants durables d’aviation.
Guillaume Faury, le président d’Airbus, a signé un nouvel accord avec la Tianjin Free Trade Zone Investment Company et AVIC pour étendre les capacités de l’usine de Tianjin, qui abrite une ligne d’assemblage final pour la famille A320neo depuis 2008 – capable depuis peu d’assembler également les A321neo. Une seconde ligne d’assemblage final y sera installée. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la stratégie industrielle d’Airbus, qui travaille à la montée en cadence de son programme de monocouloirs pour atteindre 75 livraisons mensuelles d’appareils de la famille A320neo en 2026.
Par ailleurs, un accord-cadre général (GTA – General terms of agreement) a été signé avec la centrale d’achats chinoise China Aviation Supplies (CAS) pour l’acquisition de 160 appareils. Il développe des accords précédemment signés pour l’achat par les majors chinoises de 150 appareils de la famille A320neo et dix A350-900.
Enfin, Airbus s’est rapproché du China National Aviation Fuel Group (CNAF) au moyen d’un protocole d’accord qui doit permettre de renforcer la coopération sino-européenne en matière de production, d’instauration d’un cadre concurrentiel et de définition de normes communes pour les carburants durables d’aviation (SAF). Il vise à optimiser la chaîne d’approvisionnement en diversifiant les sources et à augmenter la production.
Airbus et le CNAF travaillent déjà ensemble depuis septembre 2022 pour faciliter l’utilisation de SAF dans le cadre des vols de livraison en Chine mais aussi des vols commerciaux.