La toute dernière variante de la famille A320neo a enfin volé. L’A319neo motorisé par des PW1100G-JM de Pratt & Whitney a décollé de Toulouse le 25 avril pour un premier vol d’essai de 2h50. L’équipage était constitué des pilotes Philippe Castaigns (en place gauche) et Shaun Wildey (en place droite), du mécanicien navigant d’essais Cédric Favrichon et des deux ingénieurs navigants d’essai Frank Hohmeister et David O’Nions.
Cet appareil, MSN 6464, avait déjà été utilisé pour la campagne de certification de l’A319neo mais était cette fois équipé de réacteurs LEAP-1A de CFM International, la coentreprise à 50/50 de GE et Safran Aircraft Engines. L’A319neo CFM avait décroché son certificat de type auprès de l’EASA et la FAA en décembre dernier.
Airbus précise que la variante équipée des GTF de Pratt & Whitey devrait quant à elle décrocher le précieux sésame au quatrième trimestre.
Le carnet de commandes de l’A319neo ne comprend que 35 appareils (au 31 mars), tous restants à livrer : 2 exemplaires pour Air Côte d’Ivoire, 3 ACJ319neo et 30 exemplaires pour des clients non annoncés. Avianca figurait comme client désigné, tout comme un opérateur chinois. La compagnie de lancement était Qatar Airways mais a converti sa commande en A320neo (2013), puis en A321neo (2017).
Pour rappel, Airbus propose aussi depuis l’année dernière la famille A220 (ex-CSeries) pour le segment de marché des appareils de 100 à 150 sièges et en particulier l’A220-300 qui affiche une capacité très proche de celle de l’A319neo. Ce dernier dispose cependant d’autres atouts comme sa communalité naturelle avec les A320 et A321, son rayon d’action étendu (3700 nautiques / 6850 km) et ses performances opérationnelles accrues depuis les aéroports de haute altitude ou par temps chaud.