Les enregistreurs de conversation (CVR) et de données (FDR) de l’A320 d’Egyptair ont été trop endommagés pour pouvoir être lus par les autorités égyptiennes. Le ministère de l’aviation civile a donc annoncé le 23 juin qu’il allait envoyer les deux mémoires au BEA la semaine prochaine, afin que le bureau d’enquêtes puisse les réparer et les libérer de leurs dépôts de sel.
Les premières manipulations avaient été réalisées le week-end dernier dans les laboratoires cairotes du ministère de l’aviation civile, notamment l’extraction des mémoires de ce qui restait de leur boîtier, les opérations de séchage (qui ont duré huit heures) et certains tests électriques. Ce sont eux également qui récupéreront les enregistreurs pour analyser leurs données lorsqu’ils auront été réparés.
Pendant ce temps, le navire John Lethbridge poursuit sa mission en Méditerranée. Après avoir dressé une carte localisant différents morceaux de l’épave de l’A320, il s’attache désormais à remonter ces morceaux, ainsi que les effets personnels des passagers. Une équipe de médecins légistes français embarquera pour assister les médecins légistes égyptiens déjà présents sur le navire.
L’A320 immatriculé SU-GCC d’Egyptair s’est abîmé dans la mer Méditerranée dans la nuit du 18 au 19 mai, à environ 280 km des côtes d’Alexandrie.