Les autorités égyptiennes, le BEA et la Marine nationale ont annoncé le 1er juin que le navire français Laplace avait détecté un signal dans la nuit du 31 mai au 1er juin qui pourrait provenir de l’un des enregistreurs de vol de l’A320 d’Egyptair disparu en Méditerranée le 19 mai. Il correspond en effet aux fréquences d’une balise de localisation émises par ces dispositifs et a été capté dans la zone de recherches définie par les autorités égyptiennes.
Le bâtiment hydrographique Laplace est équipé de trois systèmes acoustiques immergés Detector 6000 loués à la société Alseamar par le BEA, qui a par ailleurs embarqué deux de ses enquêteurs.
L’A320 d’Egyptair devait réaliser le vol Paris – Le Caire dans la nuit du 18 au 19 mai. Il a disparu des écrans radar quelques minutes après être entré dans l’espace aérien égyptien. Des débris et des effets personnels ont été retrouvés le 20 mai à 280 km au large des côtes d’Alexandrie, ce qui a permis aux autorités de définir une zone de recherches.
La priorité reste aujourd’hui de retrouver les enregistreurs de vol qui doivent éclairer les enquêteurs sur les circonstances de l’accident. Lorsqu’ils auront été localisés, le vaisseau John Lethbridge de la société internationale DOS (Deep Ocean Search) sera chargé de les récupérer – un protocole d’accord a été conclu en ce sens le 27 mai avec le BEA. Il devrait rejoindre les équipes de recherche d’ici une semaine. Dans la zone inspectée, les fonds marins avoisinent les 3 000 mètres de profondeur.