Le 22 avril célèbrera la journée de la Terre. C’est donc cette semaine qu’Etihad a choisie pour planifier une série de vols d’essais ayant pour but de réduire ses émissions de CO2 et plus généralement son impact environnemental. Ils seront réalisés au cours de plus d’une trentaine de vols, dont plus d’une vingtaine de vols commerciaux et treize ecoFlights.
Les vols commerciaux serviront de cadre à des essais sur des technologies de prévention des traînées de condensation, réalisés en partenariat avec la société britannique Satavia. Elle intégrera la modélisation atmosphérique à la planification opérationnelle des vols. « Notre compréhension des traînées repose sur des décennies de science atmosphérique, qui peuvent désormais être combinées à une modélisation informatique de haute performance pour identifier les zones de formation de traînées et optimiser les plans de vol pour la prévention », explique le Dr Adam Durant, le président-directeur général de Satavia.
Le partenariat a une durée d’un an, ce qui permettra ensuite de quantifier les avantages de la prévention des traînées vol par vol.
Etihad souligne que cette technologie peut être mise en place très rapidement puisqu’il suffit d’une intégration technique avec les opérations aériennes. Elle pourrait également avoir des effets bénéfiques importants car les traînées de condensation causeraient actuellement jusqu’à 60% de l’impact climatique de l’aviation.
Malgré cela, la lutte contre les émissions de CO2 reste également une priorité et fera l’objet de treize ecoFlights, dans la continuité des « vols écologiques » déjà réalisés par la compagnie et ses partenaires au cours des dernières années. Il s’agira de tester de nouvelles initiatives d’optimisation des vols (notamment des trajectoires, de la montée et de la descente continue) pour les intégrer dans les opérations régulières si leur pertinence est démontrée. Pour cela, Etihad s’appuiera sur ses Airbus A350-1000 et Boeing 787.