Il aura fallu moins d’un an à Ryanair pour mettre la main sur Laudamotion. La low-cost irlandaise a annoncé le 29 janvier qu’elle avait finalisé l’acquisition de sa consoeur autrichienne à la fin du mois de décembre, en acquérant les 25% de participation qu’il lui manquait pour en devenir propriétaire à 100%.
Ce faisant, elle a précisé les projets de croissance qu’elle a esquissés pour sa filiale. Sa flotte devrait passer de dix-neuf à vingt-cinq Airbus à partir de cet été et des lettres d’intention ont été signées avec des lessors pour porter ce nombre à trente d’ici l’été 2020. Ce faisant, Ryanair espère dynamiser le trafic et transporter 6 millions de passagers durant l’année fiscale 2019 (qui s’achève en mars 2020) puis 7,5 millions l’année suivante.
La base de Vienne va ainsi doubler de taille, passant de quatre à huit appareils, puis onze durant l’hiver 2019-2020. Les trois autres bases devraient également recevoir davantage de moyens : Düsseldorf abritera sept appareils, Stuttgart trois et Palma deux. Par ailleurs, Ryanair est en discussions avec plusieurs aéroports, hors d’Autriche et d’Allemagne et principalement en Europe centrale et de l’est, pour ouvrir une nouvelle base.
Ryanair espère ainsi faire de Laudamotion la deuxième plus importante compagnie autrichienne d’ici trois ans.
La low-cost a avancé très vite. Elle avait annoncé une prise de participation de 24,9% dans Laudamotion, qui a succédé à Niki après sa faillite, avec l’ambition de la porter à 75% dès qu’elle aurait l’approbation de la Commission européenne, laissant 25% à Niki Lauda. La possibilité de prendre 100% du capital avait bien été évoquée mais pas avant 2021.