Toulouse renforce encore un peu sa place dans l’aéronautique européenne et mondiale. L’ENAC, l’ISAE SUPAERO et l’Onera viennent de s’associer pour doter la ville du « plus grand campus mondial d’ingénierie aéronautique ». Le projet, baptisé Toulouse Graduate School in Aerospace Engineering (TSAE), a été labellisé début novembre par l’Agence nationale de la recherche (ANR).
La Graduate School in Aerospace Engineering pourra accueillir en son sein plus de 250 chercheurs et plus de 280 doctorants et post-doctorants. Ils disposeront d’importants matériels de recherche, dont des plateformes expérimentales « uniques au monde en milieu académique » à en croire le communiqué diffusé par les trois partenaires.
Avec ce projet, les deux écoles et l’office de recherches aérospatiales ont pour ambition de « lier fortement au meilleur niveau Formation et Recherche multidisciplinaire en ingénierie aéronautique et spatiale » et de « concourir à [leur] rayonnement international et à [leur] attractivité en construisant des partenariats internationaux stratégiques en attirant les meilleurs étudiants et doctorants ».
Financement public
La création de la TSAE entre dans le cadre de la première vague de l’appel à projets « Ecoles universitaires de recherche (EUR) », lancé en mars dernier par l’ANR au titre du troisième Programme d’investissements d’avenir (PIA 3). Elle fait ainsi partie des 29 projets sélectionnés – sur 190 candidatures – fin octobre, puis labellisés en novembre.
A ce titre, la TSAE recevra une subvention de 3 669 000 EUR sur dix ans de la part de l’ANR. La contractualisation de cet apport avec l’ENAC, l’ISAE-SUPAERO et l’Onera est prévue au premier trimestre 2018.
Les autres projets sélectionnés concernent des domaines divers comme la médecine, la biologique, la chimie, la sociologie ou encore l’économie. En tout, plus de 216 MEUR de dotations ont été accordés par l’ANR sur une enveloppe de 300 MEUR. En sus, l’ANR va accorder 148 MEUR supplémentaires pour les Laboratoires d’excellence (LABEX) inclus dans 13 des 29 projets. Une seconde vague de sélections est prévue au plus tard début 2019.