Six mois de tournée, 12 pays visités. Ce n’est pas le programme d’une série de concerts, mais le carnet de vol du G500 jusqu’en juin prochain. Gulfstream vient d’annoncer, le 22 janvier, que l’un des cinq prototypes de son tout nouveau biréacteur d’affaires s’était envolé pour un tour du monde depuis l’aéroport de Dallas-Love Field courant janvier. Au cours de son périple, l’avion visitera Atlanta, New York, Chicago, Milan, Moscou, Pékin et Melbourne.
Il s’agit pour Gulfstream de profiter des dernières semaines avant la certification du G500, puis son entrée en service, pour gagner rapidement en maturité. Ce sera notamment le cas pour la cabine, comme le dit Mark Burns, président du constructeur américain : « Cela nous donne l’occasion de tester et d’examiner en profondeur l’intérieur entièrement équipé, alors que nous préparons l’entrée en service du G500. »
Gulfstream va également assurer une opération de promotion de son avion avec la possibilité de présenter l’avion à ses clients potentiels, avec probablement des vols de démonstration.
Par ailleurs, l’avionneur de Savannah a annoncé avoir livré son dernier G450, le 19 janvier. En trente ans, il aura été produit à 360 exemplaires et aura cumulé 964 000 heures de vol en 461 000 sorties. Il est remplacé par le G500 dans l’offre de Gulfstream.