Ce n’est plus qu’une question de semaines avant l’entrée en service du Global 7500. A l’occasion de la certification de type (TC) de son avion d’affaires haut de gamme par la FAA, le 8 novembre, Bombardier a annoncé que celle-ci aurait lieu à la fin de cette année. Le nom du client de lancement n’a pas été dévoilé.
Cette certification américaine fait suite à celle accordée par Transports Canada le 28 septembre. Si d’autres sésames restent à obtenir, à commencer par celui de l’EASA, Bombardier peut désormais consacrer la majorité de ses efforts à préparer les débuts opérationnels de son avion. « L’obtention de la certification de type de l’avion Global 7500 par la FAA marque l’un des derniers chapitres de notre programme de développement très fructueux », note ainsi Stephen McCullough, vice-président du Développement de produits intégré pour le programme des avions Global 7500 et Global 8000.
Avec le Global 7500, Bombardier veut s’imposer sur le créneau du très long courrier, qui constitue l’essence de la famille Global. Le nouveau biréacteur est ainsi capable de parcourir 7 700 nm (14 260 km) à Mach 0,85 avec 8 passagers et 4 membres d’équipage à bord. Il dépasse ainsi de 200 nm la précédente référence établie par le G650ER de Gulfstream.
Bien qu’il ne s’agisse peut-être que d’une victoire symbolique au vu des opérations réellement réalisées par les avions d’affaires de cette gamme, elle fait la fierté de l’avionneur canadien qui rappelle que son appareil est le seul à pouvoir relier sans escale New York à Hong Kong et Singapour à San Francisco. D’autant qu’il n’a pas ménagé ses efforts pour y arriver. En effet, en avril dernier, Bombardier avait annoncé un allongement de 300 nm de l’autonomie du Global 7500 par rapport aux spécifications initiales.
Lors d’Ebace, en mai, le constructeur avait aussi annoncé une révision à la hausse des performances de décollage et d’atterrissage de l’avion. Sa distance de décollage avec le plein de carburant est ainsi passée de 1 814 m à 1 768 m, et il dispose d’une capacité d’approche à forte pente renforcée. Ce qui lui ouvre la porte d’un plus grand nombre d’aéroports.
Ces améliorations ne doivent pas masquer les retards du programme. Lors de son lancement en 2010, le biréacteur d’affaires devait entrer en service en 2016.