L’appel d’offres est en cours, le dossier du remplacement des DRAC (Drone de reconnaissance au contact) de l’armée de terre pourrait avancer cet été, voire à la rentrée prochaine. En attendant ce marché qui porterait sur 200 drones, Thales a profité du salon Eurosatory pour présenter son système de minidrone Spy’Ranger, dévoilé au public lors du salon Milipol qui s’est tenu en novembre dernier.
D’une autonomie affichée de « 2h30 minimum d’endurance opérationnelle », capable d’opérer sur 30km, le Spy’Ranger est développé depuis environ un an au sein de Thales. Il dispose d’une chaîne image HD en visible et en infrarouge et peut être mis en oeuvre « en moins de douze minutes », précise-t-on chez l’équipementier. Le drone, « qui tient dans un sac à dos » et fonctionne avec un moteur électrique, décolle d’une rampe, la traction étant assurée par un élastique, permettant un décollage « même sans vent et à haute altitude ». La récupération se fait quant à elle grâce à un « coussin » situé en-dessous de l’aéronef et composé de trois densités de mousses, pour lequel Thales a déposé un brevet. « Nous nous sommes affranchis des contraintes de parachute et d’airbag, la descente s’effectue à 30° et le drone atterrit comme un avion. »
Dans le cadre de cet appel d’offres, Thales est entre autres en concurrence avec Safran, Survey Copter ou encore Delair Tech pour les industriels français, mais aussi les israéliens d’Elbit Systems et Aeronautics.