Survey Copter, filiale d’Airbus, présentait son minidrone Sky Ghost lors du salon Eurosatory, notamment dans le cadre du remplacement des DRAC (Drone de reconnaissance au contact) de l’armée de terre, dont l’appel d’offres est actuellement en cours. L’entreprise basée dans la Drôme mise sur son expérience dans le domaine, fournissant les actuels DRAC et mettant en avant les retours de l’armée de terre dans le domaine.
« Le mot-clé, c’est la robustesse », explique-t-on chez Survey Copter, avec un drone entièrement fabriqué en carbone et doté de patins d’atterrissage en métal, élastiques, « pour éviter une rencontre malencontreuse avec les cailloux, suite aux difficultés rencontrées par les DRAC dans les milieux rocailleux ». « Nous avons vraiment mis l’accent sur la manière d’atterrir, sans parachute ni airbag, avec des ailes de plus grande envergure pour avoir plus de portance », détaille-t-on chez l’industriel. Le Sky Ghost affiche une autonomie doublée par rapport au DRAC, passant ainsi de 1h30 à 3h, grâce à l’intégration de batterie de « dernière génération ». Lancé par catapulte, le minidrone peut être déployé en quelques minutes.
Fort des retours d’expérience du DRAC, Survey Copter souhaite « répéter l’histoire » et « faire fructifier 12 années d’expérience » sur ce marché, de nouveau sur une durée de 12 ans. L’entreprise drômoise explique également avoir « défriché le terrain avec l’armée de terre dans le domaine du soutien, adapté aux opérations », afin notamment de proposer des kits de réparation « très simples ».
Le marché, qui porte sur 200 vecteurs aériens, oppose Survey Copter à plusieurs industriels français, donc Safran et Thales, mais aussi israéliens, Elbit Systems et Aeronautics y participant également.