Le Pentagone a confirmé le 7 novembre trois hubs de MRO pour le programme F-35 – en dehors des Etats-Unis – qui seront chargés des opérations de réparation et de maintenance pour les 65 premiers composants (774 au total) des avions de combat de Lockheed Martin. Si l’Australie ne sera responsable que de trois composants, c’est l’Europe qui sera chargée de la plus grosse partie, avec 48 composants assignés à la Grande-Bretagne et 14 aux Pays-Bas. Cette répartition est pour l’instant valable de 2021 à 2025, le reste des composants devrait être réparti d’ici deux à trois ans, avec la mise en place de hubs régionaux supplémentaires pour faire face à la demande.
Le département de la Défense avait annoncé à l’automne 2014 la répartition des sites de MRO pour les cellules et les moteurs dans les régions Europe et Asie-Pacifique. Pour l’Europe, la Grande-Bretagne et BAE Systems pourront renforcer l’Italie, qui a également mis en place une ligne d’assemblage final à Cameri, tandis que la maintenance lourde des moteurs F135 de Pratt & Whitney sera assurée par la Turquie à partir de 2018, avec le concours de la Norvège et des Pays-Bas à partir de 2020-2021. Dans la région Asie-Pacifique, les opérations de MRO des cellules et des moteurs sera répartie dès 2018 entre le Japon pour la zone Nord et l’Australie pour la zone Sud. La maintenance lourde des moteurs sera effectuée dans un premier temps par l’Australie, le Japon venant en renfort à partir de 2021-2023.
Le programme F-35 est soutenu par neuf pays partenaires : Australie, Canada, Danemark, États-Unis, Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Turquie. Trois ventes export ont été conclues avec la Corée, Israël et le Japon. Plus de 2 700 mécaniciens ont pour l’instant été formés aux spécificités de l’avion de combat.