Depuis l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium à Beyrouth le 4 août, la France a engagé des moyens pour soutenir le Liban et prévenir une crise humanitaire. L’armée de l’air et l’ALAT notamment ont mobilisé leurs capacités pour venir en aide au Liban, conformément au souhait du Président de la République.
Un pont aérien a été mis en place dès le 5 août pour acheminer du personnel, du matériel médical, des médicaments et des produits alimentaires, fournis par l’Etat mais aussi des entreprises et des associations. Huit vols ont déjà eu lieu du 5 au 9 août. Dès le lendemain de l’explosion, un A330 MRTT et un A400M se sont envolés avec 55 militaires, 15 tonnes d’équipements, un poste sanitaire de secours d’urgence d’une capacité de 500 patients et 5,5 tonnes de médicaments. Un deuxième A400M les a rejoints le lendemain, suivi d’un C130J et d’un A310 le 7 août. Deux autres liaisons en A400M et une autre en C160 ont été réalisées durant le week-end.
Au total, 750 militaires ont été envoyés sur place et 192 tonnes de fret ont été acheminées par le ministère des armées.
Le porte-hélicoptère amphibie Tonnerre de la Marine nationale a appareillé le 9 août, avec notamment deux hélicoptères, un Caracal de l’armée de l’air et une Alouette III de la Marine. Il est attendu le 13 août à Beyrouth et mettra son hôpital à disposition. Il transporte 200 tonnes de farines, de produits laitiers et infantiles, 134 tonnes de rations alimentaires, 75 000 litres d’eau potable et des matériaux de reconstruction.