Le ciel iranien s’est ouvert et l’heure est désormais à la remise à niveau de la flotte et des infrastructures du pays. Une première commande d’Airbus a été signée hier mais la visite du président iranien en France a également été l’occasion de se pencher sur l’avenir de l’aéroport international de Téhéran (IKA).
Un accord de principe a été conclu avec Aéroports de Paris le 28 janvier, engageant des négociations exclusives de trois mois avec la plateforme iranienne dans l’optique de son développement.
Si elles aboutissent, Aéroports de Paris (avec Bouygues Bâtiment International) s’occupera de la rénovation du terminal actuel, mais aussi du design, de la construction et de l’exploitation de nouveaux terminaux. L’objectif est de faire passer les capacités de la plateforme de 6,5 à 34 millions de passagers d’ici 2020.
Iran Air avait déjà indiqué au début de la semaine qu’elle voulait faire de Téhéran un hub mais que les infrastructures n’y suffiraient pas en l’état actuel.