Des tests ont lieu le 29 mars à l’aéroport de Bruxelles pour déterminer quand et dans quelles conditions les opérations vont pouvoir reprendre. La plateforme est fermée depuis qu’elle a été frappée par les attentats du 22 mars et devrait le rester au moins jusqu’au 30 mars inclus, selon les programmes de vol des compagnies qui s’y posent habituellement.
Les enquêteurs ont achevé leurs recherches sur place le 25 mars, laissant la place aux ingénieurs, techniciens et experts de l’aéroport. Ceux-ci ont analysé la structure du bâtiment et affirment qu’il n’a subi aucun dégât mettant en cause la stabilité de la structure. Le nouveau bâtiment Connector, attenant au terminal et abritant les postes de contrôle bagages et personnes, est également intègre.
La plateforme a donc mis en place des infrastructures provisoires durant le week-end, notamment une zone de départ avec des comptoirs d’enregistrement temporaires qui se situe au rez-de-chaussée du bâtiment Connector. Quant aux passagers qui atterriront à Bruxelles, ils devront emprunter un bus les emmenant dans un hangar où seront récupérés les bagages enregistrés.
L’objectif des essais est de s’assurer que les infrastructures répondent aux exigences de sécurité techniques et permettent l’application des mesures supplémentaires de sécurité imposées par les autorités, le tout en respectant une certaine efficacité des circuits empruntés par les passagers. Une inspection par les autorités et une simulation avec 800 personnes sont donc organisées.
Les aéroports voisins s’organisent face à une affluence exceptionnelle
En attendant la remise en service de l’aéroport, les compagnies aériennes ont dû revoir leurs programmes de vols. Nombreuses sont celles qui ont décidé de maintenir leurs services vers la Belgique et leurs appareils sont donc pris en charge par les aéroports voisins, principalement Charleroi, Liège et Anvers. Les deux derniers ont notamment repris tous les vols européens de Brussels Airlines – les vols intercontinentaux décollent quant à eux de Francfort et Zurich. Tous ont dépassé leurs capacités limites ces derniers jours. Le personnel a été redéployé et les équipes ont été renforcées pour assurer les opérations dans les meilleures conditions possibles en limitant au maximum les retards.
La plateforme de Lille a également été mise à contribution et accueille notamment les vols d’easyJet, Vueling et Aegean Airlines. Une activité accrue de vingt à trente vols par jours et de 30% à 40% de passagers.