Cela faisait plusieurs mois qu’Alaska Airlines lorgnait sur Virgin America. Un intérêt qui vient de trouver une conclusion heureuse le 4 avril, puisque la compagnie américaine a annoncé qu’un accord avait été conclu avec sa partenaire californienne. Si les autorités approuvent la transaction, Alaska Airlines rachètera Virgin America.
La transaction devrait être conclue d’ici la fin de l’année. Elle valorise Virgin America à 4 milliards de dollars : les actions de la compagnie seront rachetées à 2,6 milliards de dollars, auxquels s’ajoutent l’endettement et les contrats de leasing.
L’objectif d’Alaska Airlines est de devenir la plus importante compagnie de la côte ouest des Etats-Unis. Particulièrement intéressée par la force de Virgin America à Los Angeles et San Francisco, elle se dote également d’un accès à d’autres plateformes où les créneaux sont rares : Washington National, JFK et La Guardia.
Ensemble, les deux compagnies ont un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars. Elles réaliseront 1 200 vols quotidiens et opèreront de cinq hubs (Seattle, qui reste le principal et le siège, San Francisco, Los Angeles, Anchorage et Portland), avec une flotte combinée de 280 appareils. L’un des défis qui va se poser est d’intégrer la flotte tout Airbus de Virgin America (une soixantaine d’A319 et A320, avec une quarantaine d’A320neo en commande) à la flotte d’Alaska Airlines, essentiellement composée de Boeing 737.
Initialement, les deux marques devraient être conservées. Toutefois, Alaska Airlines a déposé une demande pour opérer sous un certificat unique d’ici 2018.