L’aéroport de Nice n’entrera pas dans le giron d’ADP. Lors d’une conférence téléphonique organisée le 2 mai pour la présentation des résultats du premier trimestre du groupe, Edward Arkwright, son directeur financier, a indiqué qu’ADP ne présenterait pas d’offre de rachat.
Le « Groupe ADP a décidé de ne pas soumettre d’offre pour la privatisation de l’aéroport de Nice », a-t-il déclaré. Il explique que la plateforme ne répond pas à ses critères de développement externe. Par ailleurs, l’opposition de Christian Estrosi, le député-maire de Nice, aurait également échaudé le groupe.
ADP choisit en effet les projets auxquels il veut s’associer selon leurs perspectives de croissance (en termes de trafic et de rentabilité) et l’étendue du contrôle qu’il pourra exercer sur l’activité. Nice ne semble pas répondre à ses exigences. Augustin de Romanet, son PDG, avait déjà indiqué que le groupe étudiait les dossiers en cours au Vietnam, en Iran, aux Philippines et à Jeddah.
S’inscrivant dans le cadre de la loi Macron, le processus de privatisation de l’aéroport de Nice est ouvert depuis le mois de mars. Les candidats à l’acquisition de 60% des parts détenues par l’Etat dans la plateforme ont jusqu’au 12 mai pour déposer une offre préliminaire.