L’histoire est désormais terminée pour VLM. La compagnie belge a annoncé le 22 juin qu’elle faisait faillite. Tous les vols ont été suspendus.
VLM connaissait des difficultés financières depuis longtemps et s’était déjà placée sous la protection du tribunal administratif d’Anvers et d’une loi similaire au chapitre 11 pour les compagnies américaines au mois de mai, pour échapper à ses créanciers le temps de se redresser. Cette protection devait durer six mois.
Créée en 1992, elle avait été rachetée par Air France-KLM en 2007 puis intégrée à CityJet. Lorsque le groupe franco-néerlandais a réussi à vendre sa filiale irlandaise au groupe allemand Intro Aviation en 2014, la direction de VLM a racheté les parts de la compagnie pour faire renaître la marque, l’exploiter de façon indépendante et rétablir des vols réguliers. Confiante, elle s’était même engagée sur le Superjet 100, devenant la première cliente de l’appareil russe en Europe.
Toutefois, les difficultés financières n’ont pas tardé à la rattraper. Elle avait mis en place un plan de restructuration au début de l’année pour réduire ses coûts et lancé de nouvelles lignes vers l’Allemagne, qui avaient déjà permis d’améliorer le coefficient de remplissage de ses onze Fokker 50. Elle employait environ 150 personnes.