Les aéroports de Nice et Lyon connaissent leurs repreneurs. Le gouvernement français a annoncé le 28 juillet qu’il avait choisi de confier la gestion de l’aéroport de Nice au consortium Azzurra (qui rassemble Atlantia, Aeroporti di Roma et EDF) et celle de la plateforme de Lyon au consortium emmené par Vinci. Leur privatisation rapportera plus de 1,7 milliard d’euros à l’Etat.
En ce qui concerne Nice, le consortium a proposé d’investir 1,2 milliard d’euros pour obtenir la concession jusqu’en 2044. Bercy indique qu’Azzurra avait présenté l’offre la plus intéressante financièrement et du point de vue du projet industriel, tout en s’engageant à préserver les emplois au sein du groupe. Le consortium l’emporte ainsi sur le consortium formé par Vinci, la CDC (Caisse des dépôts et consignations) et Predica.
Celui-ci n’a pas tout perdu toutefois puisqu’il a été retenu pour la concession de l’aéroport de Lyon. Celle-ci se prolongera jusqu’en 2047 et représente un investissement de 535 millions d’euros. Vinci s’est engagé à permettre la croissance du trafic – qui pourrait s’appuyer notamment sur les compagnies du Golfe – et à promouvoir le développement professionnel des employés.
Dans les deux cas, seule la participation de l’Etat revient au consortium repreneur, c’est-à-dire 60% du capital. Les 40% restants sont détenus par les chambres de commerce et d’industrie locales et les collectivités territoriales.