JetBlue a annoncé le 25 avril qu’elle avait modifié sa commande d’A321neo. La compagnie américaine a décidé de convertir les trois A321neo qu’elle attendait en 2018 en A321ceo, en raison des problèmes rencontrés par Pratt & Whitney avec son PW1100G-JM. Si elle ne remet pas en question son engagement et la qualité de son partenariat avec le motoriste, JetBlue a souligné qu’il s’agissait là d’une décision « de simple prudence ».
Par ailleurs, JetBlue a décidé de repousser les livraisons de treize A321neo. Huit d’entre eux devaient intégrer la flotte en 2019 et ne sont plus attendus qu’en 2023 et les cinq autres devraient être réceptionnés en 2024 au lieu de 2020.
Le calendrier de livraisons prévoit désormais l’intégration de treize A321neo en 2019, sept en 2020, quatre en 2021, dix-sept en 2022, quatorze en 2023 et cinq en 2024. En parallèle, elle attend six A320neo en 2020, seize en 2021 et trois en 2022. Mais JetBlue souligne qu’elle dispose encore de la possibilité de modifier ce calendrier et que ses options de conversion des A321neo en A321neoLR (pour des livraisons à partir de 2019) demeurent.
Ces changements ont été réalisés pour faciliter la gestion des fins de leasing de la flotte d’E190 – dont les contrats expirent en 2023. JetBlue doit désormais décider de ce qu’il va advenir des jets régionaux, qui sont plus chers à exploiter que les appareils de la famille A320 mais représentent en même temps un pilier de la rentabilité des routes les plus importantes du réseau, sur lesquelles ils permettent de multiplier les fréquences. Elle ne s’est pas encore engagée sur la famille E2 d’Embraer.