Republic Airlines est sortie de la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites le 30 avril. Son plan de restructuration, présenté en novembre dernier, a été approuvé par le tribunal de New York qui gère ce dossier.
Les grandes lignes n’ont pas changé : le groupe Republic Airways qui gérait Republic Airlines et Shuttle America n’opère plus que sous un certificat unique, celui de Republic Airlines. Il n’exploite plus qu’une flotte unique composée de 170 Embraer 170 et 175. Cette flotte devrait d’ailleurs croître de 10% d’ici la fin de l’année, avec dix-huit livraisons attendues. Par ailleurs, les accords commerciaux ont tous été renégociés, notamment avec American Airlines, Delta et United.
Republic Airways s’était placé sous la protection du Chapitre 11 en février 2016, usé par ses difficultés financières. A ce moment, le groupe avait dû clouer une partie importante de sa flotte au sol en raison d’une pénurie de pilotes. Les plus petits appareils de sa flotte (ERJ145 et Q400) étaient également délaissés par les partenaires du groupe au profit des E-Jets, réduisant l’activité. Ainsi, en un an, la flotte a été réduite de 70 appareils. La commande de CSeries, elle, tient toujours pour le moment. La nouvelle Republic Airlines a trouvé un terrain d’entente avec Bombardier l’automne dernier pour reporter le paiement et les livraisons des CS300 sur lesquels elle s’était engagée.