Lors d’une conférence à Londres le 31 août, Michael O’Leary a précisé ses intentions envers Alitalia. Il a ainsi annoncé que Ryanair souhaitait reprendre 90 appareils de la flotte de la compagnie. « Nous allons présenter une offre pour 90 appareils [sur 120, ndlr], avec leurs équipages, leurs etc. », a déclaré le CEO de la low-cost.
Le fait que la flotte moyen-courrier ne soit composée que d’Airbus ne semble pas l’inquiéter outre mesure. Leur entretien sera confié à du personnel d’Alitalia et ce cas de figure se présentait déjà lorsque Ryanair souhaitait reprendre Aer Lingus, ce qui n’a pas découragé la low-cost. D’autant que la low-cost n’a pas suffisamment d’avions pour remplacer la flotte.
La partie long-courrier (assurée par des A330 et 777) est quant à elle considérée comme l’une des plus intéressantes de la compagnie italienne, avec une croissance potentielle forte (notamment vers les Etats-Unis).
En revanche, Ryanair ne va pas assouplir ses conditions et estime que la compagnie a besoin d’une restructuration drastique, préalable indispensable à une reprise, incluant des économies, une renégociation des contrats de travail et des contrats de leasing.