A l’occasion de la présentation de ses résultats pour le troisième trimestre, ANA a présenté certains des axes stratégiques qu’elle allait suivre dans les cinq prochaines années pour croître tout en améliorant sa rentabilité. La place de ses filiales low-cost tient une place importante dans ses projets.
ANA souhaite pour le moment maintenir l’indépendance de Peach et Vanilla Air afin qu’elles poursuivent leur développement dans leurs hubs respectifs d’Osaka et Narita. En revanche, le groupe envisage tout de même une collaboration renforcée afin d’étendre et consolider leurs fondamentaux, sans préciser de quelle nature.
Surtout, les deux compagnies devraient sortir de concert de leur « zone de confort » et étendre leurs opérations au moyen-courrier vers 2020. Les destinations les plus lointaines qu’elles desservent aujourd’hui sont Cebu et Ho Chi Minh Ville pour Vanilla Air, Hong-Kong et Bangkok pour Peach. Leur rayon d’action pourrait ainsi s’étendre, pour desservir davantage l’intérieur de la Chine voire aller jusqu’en Inde, ou atteindre toute l’Asie du Sud-est, voire le nord de l’Australie.
Le groupe ANA compte ainsi combler le vide qu’il laisse actuellement dans certaines zones, profiter de la croissance du transport aérien dans la région et lutter à armes égales avec les compagnies low-cost, très bien implantées en Asie.