Selon les informations de l’agence Bloomberg, IndiGo serait prête à passer une importante commande auprès d’Airbus, qui pourrait porter sur une cinquantaine d’exemplaires de l’A330neo. Un accord pourrait même être signé dès le mois de juin.
Cette commande d’avions long-courrier, IndiGo la prépare depuis longtemps déjà. Elle étudiait également la possibilité d’introduire l’A350 ou le 787, mais l’A330neo présenterait l’avantage d’avoir des créneaux de livraison disponibles plus tôt et une plus grande similarité avec l’A320.
Son objectif est de lancer des vols low-cost long-courrier, qui auront pour but d’attirer les passagers en provenance et à destination de l’Inde sur des vols directs abordables, plutôt que de mettre en danger le pavillon indien comme aujourd’hui en se tournant vers les compagnies étrangères et en se fendant d’une escale dans leur hub. Rahul Bathia, le directeur général de la compagnie, avait regretté en juillet dernier : « le pays n’a pas la part de marché qui devrait lui revenir sur le long-courrier. En réalité, les hubs internationaux de l’Inde sont situés hors de l’Inde. »
Il avait déclaré cela lorsque IndiGo avait expliqué ses projets concernant la privatisation à venir d’Air India. La compagnie envisageait de formuler une offre de reprise sur l’activité low-cost de la compagnie porte-drapeau, ainsi que sur l’activité long-courrier. Cela lui aurait permis d’accélérer son entrée sur le secteur, un projet qu’elle compte réaliser de toute façon, avec ou sans Air India.
Actuellement, IndiGo a une activité majoritairement domestique qu’elle assure avec une flotte de 151 A320 (dont 32 A320neo). Elle détient des commandes sur 392 appareils de la famille A320neo et a reçu les premiers appareils de sa commande de cinquante ATR 72-600, utilisés pour désenclaver les régions indiennes.