Cela fait maintenant un petit peu plus d’un mois que quelques avions du groupe Air France sillonnent encore le ciel pour participer à un autre effort sanitaire : le rapatriement des voyageurs bloqués hors de leur pays. Sur cette période, Air France et Transavia ont transporté plus de 270 000 personnes dans le cadre de ses opérations exceptionnelles organisées depuis le 14 mars, dont 150 000 ressortissants français et 44 000 ressortissants communautaires.
Avec la multiplication des fermetures de frontières, les restrictions mises en place sur l’hébergement des équipages et vu l’ampleur du problème dans le monde entier, l’opération n’a pas été une mince affaire. En lien constant avec le ministère des Affaires étrangères, le secrétariat d’Etat chargé des Transports et les ambassades, le groupe a mis en place une cellule de crise spécifique, opérationnelle en continu, chargée de coordonner les opérations et obtenir les autorisations nécessaires.
Plus de 1 800 vols ont ainsi été assurés au départ de 132 aéroports et 82 pays jusqu’à aujourd’hui. Des tarifs spéciaux et plafonnés ont été mis en place pour ces rapatriements et Air France « n’a réalisé aucun profit » sur ces opérations, volant plutôt à perte puisque les vols allers étaient vides.
Les opérations touchent désormais à leur fin mais se poursuivront vers les régions où la demande reste importante, notamment l’Afrique du Nord.