Les temps ont beau être difficiles, French bee ne renonce pas complètement à ses projets de croissance. La low-cost du groupe Dubreuil a réceptionné un quatrième Airbus A350-900 le 20 août et l’a mis en service dès le lendemain sur La Réunion, un vol opéré avec 367 passagers à bord. L’appareil est immatriculé F-HREN.
« Cette acquisition, dans ces temps de crise sanitaire et donc économique, est rendue possible par la solidité financière de French bee et la robustesse du Groupe Dubreuil », a commenté Marc Rochet, le président de la compagnie. Cette livraison doit témoigner de sa « forte volonté de développement », même si Marc Rochet comme Jean-Paul Dubreuil, président du groupe, ont toujours défendu une croissance raisonnée, ceci avant même que l’environnement ne devienne sinistré.
La prudence accrue qui s’impose aujourd’hui n’a donc pas empêché French bee poursuivre son évolution à court terme. Après l’introduction du premier A350-900 en 2017, la flotte est devenue tout-A350 en juin 2019, lorsque la compagnie a reçu son troisième exemplaire de l’appareil et a rendu à Air Caraïbes l’A330-300 qu’elle utilisait depuis son lancement en 2016. Après une année 2019 de consolidation de son réseau et de sa flotte, 2020 devait voir le retour de la croissance avec l’arrivée de ce quatrième A350 et le lancement de New York en juin.
A ce jour, seule la moitié de ce programme a pu être respectée. Après plusieurs semaines d’interruption, les vols de French bee vers La Réunion ont pu reprendre le 12 juin mais les services doivent être ajustés au jour le jour. Cette semaine, un vol quotidien est proposé vers l’île de l’Océan Indien (deux le vendredi) au départ d’Orly 4.
Le reste du programme de vols fait lui aussi l’objet d’une adaptation au quotidien. En raison des restrictions imposées par les Etats-Unis, les vols (hebdomadaires) vers Papeete ont lieu avec une escale technique à Vancouver et non plus San Francisco et le lancement de la liaison vers New York est repoussé au 2 octobre.