Le premier semestre n’aura pas été exceptionnel pour le groupe Lufthansa. Celui-ci vient d’annoncer que ses yields avaient diminué dans toutes les régions, surtout en Asie, et que cela avait eu un impact sur les résultats de la période. Par ailleurs, la compagnie Lufthansa a été particulièrement touchée par des conditions de marché moins favorables que prévu et des problèmes d’efficacité chez Lufthansa mais aussi CityLine, notamment liés aux retards de livraison d’avion.
Ainsi, avant la présentation complète de ses résultats le 31 juillet, le groupe a prévenu que son EBIT ajusté serait de 686 millions d’euros au deuxième trimestre, contre 1,1 milliard d’euros l’année dernière.
La compagnie Lufthansa de son côté a enregistré un bénéfice opérationnel de 213 millions d’euros au deuxième trimestre, inférieur de près de 300 millions d’euros à celui de l’année dernière. Elle va ainsi publier un résultat net négatif de 427 millions d’euros sur le semestre et estime que sa capacité à publier un résultat à l’équilibre sur l’année est remise en question. Un plan de redressement va donc être mis en oeuvre.
Les autres entités du groupe devraient quant à elles connaître des performances au moins équivalentes à celles de l’année dernière au second semestre.
Le groupe estime donc désormais que son EBIT annuel devrait se situer entre 1,4 et 1,8 milliard d’euros, au lieu de 2,2 milliards d’euros dans ses précédentes prévisions. Il reste très dépendant de la performance de Lufthansa et du quatrième trimestre de Lufthansa Cargo. Les flux de trésorerie seront par ailleurs « bien au-dessous » du milliard d’euros initialement prévu.